La censure de l’Internet s’accentue au Vietnam, les autorités faisant apel à des technologies de filtrage plus raffinées pour nier à leurs citoyens l’accès à des sites web qui contiennent des renseignements réputés sensibles sur le plan politique, prévient l’Alliance de la presse de l’Asie du Sud Est (Southeast Asian Press Alliance, SEAPA).
Citant une étude récente de l’OpenNet Initiative - un partenariat de recherche entre les universités de Toronto, d’Oxford et Harvard - la SEAPA souligne que les responsables du Parti communiste vietnamien sont particulièrement enclins à interdire tout contenu qui remet en question le système de parti unique en place dans le pays.
L’étude fait remarquer que « le raffinement technique, l’ampleur et l’efficacité du filtrage au Vietnam s’accroissent avec le temps et sont augmentés d’un ensemble de règlements et d’interdits juridiques en expansion constante qui régissent l’activité en ligne.
Il semble inévitable que le contrôle de l’information en ligne par l’État ira en s’approfondissant et en s’accroissant. » Alors que le filtrage est censé s’attaquer au contenu « obscène » ou explicite sur le plan sexuel, les autorités vietnamiennes s’attaquent en fait aux sites web qui défient l’orthodoxie politique de l’État. La plupart des sites web qui font mention des dissidents politiques et de la démocratie sont bloqués. Les sites web qui discutent de religions comme le bouddhisme et le caodai sont également bloqués. Dans presque tous les cas, les sites web en vietnamien sont beaucoup plus susceptibles d’être bloqués que les sites en anglais ou en français. Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) fait remarquer que l’Internet devient rapidement un médium de communications populaire au Vietnam. Les médias d’État ont rapporté en 2005 que le Vietnam comptait plus de sept millions d’usagers de l’Internet, soit près de deux fois plus que l’année précédente. Deux personnes sont en prison actuellement au Vietnam pour avoir exprimé des opinions sur Internet, précise Reporters sans frontières (RSF). Pham Hong Son et Nguyen Vu Binh sont emprisonnés depuis 2002. Pham Hong Son, médecin et directeur du marketing d’une entreprise pharmaceutique, a été condamné à cinq ans de prison et à trois ans d’assignation à résidence pour « espionnage ». Il avait traduit et affiché en ligne un article tiré du site web de l’ambassade des États-Unis qui s’intitulait « Qu’est-ce que la démocratie ? », de même qu’un essai intitulé « Des signes encourageants pour la démocratie au Vietnam ».
Pour sa part, Nguyen Vu Binh, ancien journaliste d’une publication du parti communiste, a été condamné à sept ans de prison et à trois ans d’assignation à résidence. Il avait été accusé d’entretenir des relations avec des « dissidents subversifs » comme Pham Hong Son, et d’avoir affiché sur Internet des articles de « nature réactionnaire ».
Citant une étude récente de l’OpenNet Initiative - un partenariat de recherche entre les universités de Toronto, d’Oxford et Harvard - la SEAPA souligne que les responsables du Parti communiste vietnamien sont particulièrement enclins à interdire tout contenu qui remet en question le système de parti unique en place dans le pays.
L’étude fait remarquer que « le raffinement technique, l’ampleur et l’efficacité du filtrage au Vietnam s’accroissent avec le temps et sont augmentés d’un ensemble de règlements et d’interdits juridiques en expansion constante qui régissent l’activité en ligne.
Il semble inévitable que le contrôle de l’information en ligne par l’État ira en s’approfondissant et en s’accroissant. » Alors que le filtrage est censé s’attaquer au contenu « obscène » ou explicite sur le plan sexuel, les autorités vietnamiennes s’attaquent en fait aux sites web qui défient l’orthodoxie politique de l’État. La plupart des sites web qui font mention des dissidents politiques et de la démocratie sont bloqués. Les sites web qui discutent de religions comme le bouddhisme et le caodai sont également bloqués. Dans presque tous les cas, les sites web en vietnamien sont beaucoup plus susceptibles d’être bloqués que les sites en anglais ou en français. Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) fait remarquer que l’Internet devient rapidement un médium de communications populaire au Vietnam. Les médias d’État ont rapporté en 2005 que le Vietnam comptait plus de sept millions d’usagers de l’Internet, soit près de deux fois plus que l’année précédente. Deux personnes sont en prison actuellement au Vietnam pour avoir exprimé des opinions sur Internet, précise Reporters sans frontières (RSF). Pham Hong Son et Nguyen Vu Binh sont emprisonnés depuis 2002. Pham Hong Son, médecin et directeur du marketing d’une entreprise pharmaceutique, a été condamné à cinq ans de prison et à trois ans d’assignation à résidence pour « espionnage ». Il avait traduit et affiché en ligne un article tiré du site web de l’ambassade des États-Unis qui s’intitulait « Qu’est-ce que la démocratie ? », de même qu’un essai intitulé « Des signes encourageants pour la démocratie au Vietnam ».
Pour sa part, Nguyen Vu Binh, ancien journaliste d’une publication du parti communiste, a été condamné à sept ans de prison et à trois ans d’assignation à résidence. Il avait été accusé d’entretenir des relations avec des « dissidents subversifs » comme Pham Hong Son, et d’avoir affiché sur Internet des articles de « nature réactionnaire ».
8 nhận xét:
bah on croirait pourtant que le communisme viet disparaît pour garder que le nom, mais ça fait peur quand ça revient...
oui c'est bien triste de ne pas réussir à dépasser cela.
trop de pays subissent encore des formes de censure extrême, il est triste que cela soit.
eh ben, moi qui espérait que le parti n'était plus qu'un joli nom comme en Chine...
c'est vraiment hallucinant! pourquoi gaché un si beau pays?
c'est vrai déroutant cette censure je pensais que ca avait changé comme quoi il reste bcp de chemin à faire ... je pensais que la censure était terminé ..j'espere que vous pourrez ete bientot libre de vous exprimer .. merci pour cet article fort instructif et tres bien écrit ... bisous tt plein ngoc
Alors comme ça il y a le même problème qu'en chine? et il est navrant de voir comment les grosses sociétés internet occidentales comme les moteurs de recherches participent sans retenue et pour profit à l'élaboration et l'efficacité de ses censures. En espérant que cela puisse changer, cesser rapidement, qu'il n'y ait plus cette entrave à la liberté de penser et à la liberté tout court.
Merci pour cet article Jade!
Internet permet aussi malheureusement aux dirigeants de "contrôler" leur pays et la censure y est assez simple en fait ....... c'est honteux !! Vive la liberté d'expression !!
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